Par Jérôme le 16/10/2008

Sur la route de mon premier concert de JLA …

C'est le deuxième concert consécutif en plein air pour JLA et sa bande puisque l’équipe s’est tapée la route depuis La Grande Motte pour venir jusqu’au stade Alexandre Cueille de Tulle, où l’attente s’est déroulée dans une climat idéal ! Je suis placé carrément devant (la scène comporte une avancée), contre la barrière, entre Viryane et JLA, et à un très bon poste pour voir Richard ! La frustration avec ces deux-là c’est de ne pas avoir 2 paires d’yeux pour pouvoir les admirer continuellement !

Venu seul, je ne me suis pas pour autant senti esseulé puisque j’ai pu discuter avec quelques personnes, dont une certaine Emilie, cette même personne m’apprend que son père a eu la chance de voir Téléphone sur scène en 1978, et de dîner avec eux après le concert…

21h15 : l'arrivée de JLA dans le public a été squeezée, certainement difficile à réaliser au vu de la configuration du stade. Le concert débute donc par les premières notes de Crache ton venin, et c’est Parle moi qui est le premier titre chanté, suivi de Idéal Standard en électrique. 

Suivent Les plages et Argent trop cher, celle-ci étant dédiée aux hommes politiques corréziens (un ex-Président de la République et un député maire socialiste, pour ne pas les nommer !). Viennent les 2 soeurs jumelles, Le jour se lève encore et Alter Ego, puis Ailleurs, et l’occasion d’une longue et belle cohésion entre JLA et nous.
 
Univers arrive ! J'aurais préféré Point final plutot que ce morceau moins joué sur la tournée, qui précède Le jour s’est levé ; la frappe en puissance de Richard constitue un moment que j'attendais impatiemment, et je n’en ai pas manqué une miette !). Locataire est l'occasion d'apprécier les excellents solis de Johan (qui me parait moins intégré au groupe, un peu en retrait), et de Viryane ; tous les 2 sont présentés, cela va sans dire, sous nos ovations !

Les musiciens s’en vont une première fois, JLA prend l’acoustique et reste seul. Il hésite avant de lancer La bombe humaine (petite déception, surtout en sachant qu'il l'a déja faite en électrique sur cette tournée), puis vient selon moi le moment qui restera comme le plus émouvant du concert. Au second rang, une petite fille d’à peine 3-4 ans, dans les bras de son père, a brandi une banderole demandant à JLA de chanter Cascade, tâche dont il s’est immédiatement exécuté ! A la fin du morceau, Jean-Louis s’est mis à l’extrémité de l’avancée de la scène pour venir embrasser la pitchounette… tendre moment, vraiment ! Retour de Toma pour la suite et la fin du set acoustique, avec Commun accord (et nos chœurs) et enfin retour du groupe au complet pour New-York avec toi, aligné devant nous (Johan à l’accordéon et Viryane et sa mini-contrebasse), avec la présentation (mais est ce bien encore utile ?) de Richard, le seul et l’unique, qui recueille, faut-il le préciser, un tonnerre d’acclamations !

Retour à l’essentiel (l’électrique !), avec un voyage dans le temps du Taxi Las. J'ai toujours entendu JLA dire qu’il n’avait jamais été satisfait de ce titre sur l’album Un autre monde, et les versions que je connaissais sur le live de Téléphone et au concert privé de 1998 n’étaient guère satisfaisantes à mon goût, mais ce soir, enfin, j’ai pu pleinement l’apprécier. Ce taxi-là nous conduit où l’on veut, y compris chez Michael Jackson grâce à Toma, qui lance le riff de Beat It tout en faisant quelques pas de Moonwalk, Viryane et Johan répondant avec Bad, sous les éclats de rire de JLA. En l’absence de ses chers Rolling Stones, il nous envoie un Jumpin’Jack Flash d’anthologie (le premier single qu’il a volé !) et une imitation plus vraie que nature de « Michel Jagère » (c’est lui qui le dit !).
 
La fin de la première partie approche peu à peu avec Milliers millions milliards, A ceux qui passent et Temps à nouveau, et c'est par ce triple enchaînement que se clôt le concert avant les rappels.
 
Le premier rappel verra JLA revenir pour On aime, sur lequel il vient taxer une cigarette à un fan avant d'attaquer Un autre monde ; Mais c'est au second rappel que je vacille lorsqu'il annonce qu'il va nous faire Le meilleur de toi même ! Deux gros solis, une grande voix, bref un de mes moments préférés du show qui me feraient presque oublier le délire qui a suivi avec Ca c’est vraiment toi ! Puis tout le monde s’éclipse, sauf nous bien sur et JLA, qui revient une dernière fois nous remercier (et réciproquement) et nous promettre de revenir bientôt, en tutu malgré la froid ambiant ! C’est parti pour 2 derniers titres acoustiques, Sur la route (version Raphaël) et le bien nommé Voilà c’est fini, puis il s’en va en continuant à jouer, on l'entend encore en coulisses, les lumières se rallument, c’est bien fini cette fois, ça a passé comme dans un rêve !

Les roadies reviennent lancer les peaux de batterie de Richard, l’un d’entre eux donnera la set-list à quelqu’un placé juste à côté de moi, sur laquelle j’aperçois que Quand Paris s'éteint était prévue mais n’a pas été jouée… ce n'est pas bien grave ! Il est en revanche bien plus difficile de se remettre de ces quelques 2h15 de concert de très bonne facture ; toutefois, nous avons peu vu les solos de Jean Louis quand il s’avançait, il nous tournait le dos la plupart du temps ! Mais il reste égal à lui-même (enfin pour moi qui ne l’avait pas encore vu il était l’égal des performances scéniques visionnées à la maison !) .
 
Conclusion, 2 ans plus tard :
 
J'ai de nombreuses occasions de repenser à ce concert : premièrement parce que travaillant à Tulle, je passe souvent devant le stade ! Deuxièmement parce que même s'il m'est arrivé de voir d'autres musiciens tres pêchus sur scène comme Ac/dc ou Status Quo, c'est tout de même JLA qui m'a offert la plus impressionnante débauche de magie et d’énergie conjuguées  Ce mec est hallucinant sur scène et il a lavé ce soir là les déceptions que j'avais ressenti de par ses albums studio depuis la période Stockholm. Je n'ai pas été voir la tournée acoustique pour rester sur un bon sentiment et j'espère vraiment le revoir, sans aucun doute avec le même batteur (!), mais aussi avec le même groupe, car la cohésion que ces 5 là dégagent est très perceptible.
 
Quelques regrets :
 
- de n'avoir pas apporté mon numérique (les photos étaient autorisées) ;
- de n'avoir pas cherché sur le net des personnes qui étaient présentes à ce concert (et pas loin de mois, en prime !) ;
- de n'avoir pas eu l'idée de chercher dans Tulle si je pouvais apercevoir JLA et le groupe ; la frustration sera encore plus grande en visonnant les bonus du dvd puisqu'il y apparaît une séquence filmée après concert... 
 
Pour terminer je citerai la phrase d'un internaute qui m'a confié, au sortir d'un autre concert de l'Idéal tour : "je viens de voir Téléphone ce soir !"... Ce n'est certes pas très sympa pour les absents mais je comprends ce qu'il a voulu dire !

Par Stéphane le 07/08/2006

Arrivés peu avant 15h00, nous sommes les premiers devant le stade. Première surprise, la ville de tulle n'a pas lésiné sur les moyens avec le service d'ordre de « Franck Michael » : deux mamies gardent fièrement l'accès au stade en nous parlant du concert de ..Gilbert Montagné ; bien que leur récit soit passionné, nous leur faisons comprendre que nous n'avons pas vu son concert et qu'il ne nous a certainement pas vus non plus.(Désolé). Je rigole mais ces deux charmantes dames qui pourraient être mes grands-mères sont merveilleuses et cela est quand même plus sympa que des brutes épaisses et autres repris de justice lobotomisés...

On nous promet un "triple contrôle" au final, il n'en est rien la fouille du siècle n'aura pas lieu.(on est loin de la grande motte visiblement).

On court, on est devant un peu à droite pour profiter du « Richard show » ; le temps est magnifique et la température idéale.
Le public est un peu froid au début puis fini par se lâcher pour donner au final un bon concert de près de 2h30 devant plus de 2000 personnes.

Ils arrivent, un peu fatigués par une longue route et JLA semble avoir une voix qui me fait craindre le pire, mais pas du tout : ils se donnent à 150 % comme d'hab c'est vraiment des pros. Jean-Louis est magnifique avec cette veste blanche.

Il fait de l'humour : "le tulle, vous savez le tissu, ça vient d'ici ? Bougez pas je vais chercher mon tutu !"

Viryane est égale à elle-même, toujours aussi souriante ; je trouve Johan un peu effacé ce soir, pas de "quand paris s'éteind" et donc pas de solo "d'accordéon".

Mon voisin de gauche a préparé sa pancarte « Richard, c'est magique » et la tend fièrement en m'indiquant qu'il aime bien titiller Jean-Louis qui a « son petit ego » fin de citation..Richard est effectivement magique et Jean Louis semble lui donner raison quand, en regardant le panneau, il lance un « c'est vrai ».

Pas d'entrée par derrière : on est tout de suite dans le bain avec « parle moi » et une impression désagréable qui fait grimacer Viryane ; puis l'acoustique s'améliore et nous avons droit à deux idéales chansons : les plages et argent trop cher « une chanson idéale pour quelques hommes politiques bien placés comme il y en a, paraît-il, à tulle » (Francois HOLLANDE, député-Maire de Tulle est en effet présent ce soir).

Puis viennent les « jumelles », "le jour se lève encore" et "Alter ego". « Ailleurs », toujours aussi particulier en ce moment, et "Univers". Le public, à mon grand étonnement, chante sur presque toutes les chansons, même si le départ sur « le jour s'est levé » n'est pas un modèle du genre.

Arrive "Locataire" et la présentation du groupe ; puis Jean-Louis hésite sur "La bombe humaine" « je ne sais pas si je vais la faire celle-là.oh et puis si ! ».

Une petite fille derrière moi sur les épaules de son père tend un drap : "Jean-Louis peux tu me chanter "Cascade" stp ?" pas prévue mais finalement la petite aura gain de cause : « Bon je vais la jouer pour toi...il faut que je m'en souvienne ! » Spéciale dédicace + bisou de JLA (ahhh que je regrette mes 6 ans !!)

"Comme un accord" est l'occasion d'admirer les abdos « intacts » de Jean-Louis, suivi de "New-York avec toi". Le voyage avec "Taxi las" est formidable : Jean-Louis plaisante avec Thomas ce qui provoque un arrêt dans les années 80 : Thomas joue "Beat it" avec en prime un moon walk venu d'ailleurs ; c'est bien simple c'est mickael jackson en blanc ce soir...

JLA s'approche et prend une cigarette dans le public, il tire dessus puis la rend et après il nous débite son discours sur les méfaits du tabac. Non Jean-Louis c'est pas sérieux tout ça !

Je regarde ma montre, je sais qu'il ne faut pas s'attendre à un show de plus de trois heures ; mais JLA se sent bien et le fait savoir « j'ai fait beaucoup de route pour venir vous voir, mais je ne le regrette pas ».

"Milliers millions milliards", "A ceux qui passent", et pour finir temps à nouveau ; enfin quand je dis pour finir, je ne compte plus les rappels ; une dame me demande comment on sait quand c'est fini : je lui répond que c'est pas compliqué, JLA est très pédago : quand il chante "voilà c'est fini" et bien voilà. c'est fini !

"On aime", "un autre monde", "le meilleur de toi-même" et "ça c'est vraiment toi".

"Sur la route" me gâche un peu le final : je n'aime pas Raphael et je n'ai aucune explication rationnelle à vous donner. Et voilà c'est fini.
Courte attente après le concert : le car arrive, passe, et s'en va : déçus mais pas résignés on prend les voitures et c'est parti pour un "Tulle by night". Un attroupement, un car gris sur un parking près d'un resto : hop ! Je m'enfile par le premier sens interdit que je trouve je me gare et je rejoins les autres... trop tard, Jean-Louis repart manger on attend près du car avec des délires comme je les aime : Richard sort du resto dans un état.. second et tente d'ouvrir la porte arrière du car qui dispose d'une sorte de digicode, en vain. Je lui dis de faire attention qu'au bout de la troisième tentative, il ne pourra plus ouvrir le car...lol. Sur sa demande implorante nous lui donnons un briquet.

Le patron du resto nous invite à rentrer, mais non : la limite entre le fan et l'hystérique, c'est le respect, je pense que nous en avons fait preuve ce soir. Notre attente de près de 2 heures est récompensée : bisous, autographes et photos.




Par Ingrid le 06/08/2006

On est arrivés vers 19h45, le bus arrivait, tard, ils ont eu beaucoup de route depuis La Grande Motte, au moins 7 heures, alors qu'on faisait la queue, on a aperçu le bus qui montait et JL qui faisait des signes pour dire bonjour (arrivée pas discrète donc, puisque les gens attendaient pour rentrer ;-)))) Pas de balance, le public était déjà en place !!! J'ai halluciné de voir la sécu tranquille, pas de fouille, des gens aimables à l'accueil, ah bah ça change ;-) En rentrant sur le site, un vrai stade de foot à la pelouse toute verte, 1/4 seulement était utilisée, tout au fond, configuration miminale donc, pourtant les gens seront là, tranquilles (c'est le mot du jour), au moins 300 personnes étaient déjà passées avant nous, il restait des places au premier rang, côté enceintes, à droite (pour une fois Viryane), c'est bien la première fois qu'en arrivant si tard on soit si bien placés ;-) Scène basse, proche de nous.


Quelques souvenirs en vrac...

- Ils avaient froids !!! Tous avec des manches longues au début, Richard (l'homme qui bouillone ;-) puis JL ont vite tombé la...veste, Thomas et Viryane frileux nada... Jusqu'au bout... C'est vrai qu'il faisait froid. Pendant les moments plus calmes, me suis même surprise à remettre mon sweat, enfin pendant la première partie du concert quoi :) JL va même aller ouvrir lui même la veste de Thomas au 1er salut, Thomas lui répondant de la main que point trop n'en fallait ;-)))))

- Côté setlist Jean-Louis a joué quelques accords de "Crache ton venin" juste avant "Parle-moi", et "Cascade" à la demande d'une petite fille sur les épaules des adultes (avec sa banderole : Jean-Louis tu peux jouer Cascade pour moi stp ;-))))), avec à la clé un joli bisou, et surtout "le meilleur" (réclamé dans le public) que j'ai particulièrement apprécié, même si je n'aime pas plus que ça cette chanson, mais très agréable ces 2 solos qui s'enchaînent, quand JL se prend pour Bertignac version beaucoup plus courte dans les solos !

- Les lights ont exploité à fond les arbres qui entouraient le site... jolis couleurs, vertes, bleues. Jean-Louis a apprécié l'éclairage du public, il a réclamé qu'on le laisse un peu juste avant "sur la route", c'est vrai qu'il avait une belle vue de tout le monde et notamment des gradins du fond qu'il a interpellé en leur demandant de se manifester pour voir s'ils étaient bien là !!! ;-) Course à la poursuite pendant "ça" entre le poursuiteur (Olry) et JL qui sautait... MDR ;)

- Thomas qui nous a fait son "Michael Jackson" avec Beat it et Bad, et le fameux moonwalk qui est arrivé de nulle part

- La sécu était cool, z'ont rien dit pour les photos, ils ne nous ont pas chassé comme des voleurs après le concert, et d'ailleurs le public était cool aussi, pas de bousculade, peut-être moins actifs que certains, mais parfois le calme ça fait du bien !!!! ;)

- Dans les anecdotes à la con, Johan qui envoit son chapeau à Richard qui le met pendant locataire, Jean-Louis qui demande si à Tulle on fabrique du tulle pour faire des tutus et qu'il va aller chercher le sien :)

Bonus vidéo : Le tutu de Tulle !