affiche

un tour sur moi meme aubert

 
setlist

etoile 1 Le vaudou
etoile 2 Idéal standard
etoile 3 Métro (c'est trop)
etoile 4 La bombe humaine
etoile 5 Au coeur de la nuit
etoile 6 Dure limite
etoile 7 Oublie ça
etoile 8 Le jour s'est levé
etoile 9 Juste une illusion
etoile 10 Plâtre et ciment
etoile 11 Les plages
etoile 12 Locataire
etoile 13 Ils cassent le monde
etoile 14 Le jour se lève encore
etoile 15 Dis, quand reviendras-tu ?
etoile 16 Commun accord
etoile 17 Alter ego
etoile 18 Parle-moi
etoile 19 Temps à nouveau
etoile R1-1 Si vous l'aviez compris (partiel)
etoile R1-2 Ailleurs
etoile R1-3 New-York avec toi  
etoile R2-1 On aime
etoile R3-1 Sid'aventure
etoile R4-1 Cendrillon
etoile R4-2 Quand Paris s'éteint
etoile R4-3 Voilà c'est fini

 


salle2

souvient

etoile De l'endroit : configuration totalement debout, même au balcon.

salle

etoile De la très réussie version de "Plâtre et ciment".

etoile Des rires dans la salle pour "Si vous l'aviez compris".

etoile Des paroles, très adaptées au lieu pour "Quand Paris s'éteint" : il citera le Capitol, la ville rose, etc...

etoile Du petit garçon devant, pied de micro, qui refuse le bisou de jean-Louis pour lui serrer la main, tout en lui réclamant "Quand Paris s'éteint" ! Il déclanchera l'hilarité des premiers rangs qui ont pu profiter de la scène ! :-)

etoile Des chaussons de Jean-Louis avec lesquels il reviendra pour le troisème rappel : Des espadrilles dont ce sera la seule apparition de la tournée. Il les enlevera pour faire les titres, et les oubliera sur scène. Il devra donc revenir après Voilà c'est fini pour récuperer ses chaussons en faisant un dernier salut pour tromper notre vigilence ! :-)

place

 

setlist
Par Pascal

photoC'était un jeudi, le 20 mars pour être exact. Après une belle journée ensoleillée, j'allais assister à mon premier concert de Jean-Louis Aubert invité par une copine que je remercie énormément pour cette soirée inoubliable, intense dont on ressort le cœur léger.
Ayant eu la chance d'entrer dans les premiers, je me retrouvais donc au 2° rang … Comment rêver mieux !!! La salle était toute noire et, sur la scène, éclairés de lumières violettes, un piano sur la gauche, des percussions quelque peu originales sur la droite et des guitares posées sur leur support en fond. Un micro central départageait toute une armada de pédales qui jonchaient sur le sol. Le décor était planté, les émotions commençaient à monter, la soirée pouvait commencer...

Il n'y avait aucune chaise, le concert se déroulait en position debout, ce qui peut sembler gênant aux premiers abords mais qui finalement n'est pas si mal car offrant l'avantage de pouvoir danser durant tout le concert et mieux vivre ce moment d'échange.
L'heure d'attente en station debout en valait bien la peine ! Quelques appels fusèrent vers 20h00, mais ne servirent qu'à chauffer un peu la salle.

Tout à coup, à 20h30, une voix « d'hôtesse de l'air » nous annonce enfin le début du spectacle en reprécisant les bons usages (téléphone et photo interdits). Des sensations bizarres commencent à m'envahir : un mélange de trac, d'impatience, de joie (…) - Difficile à expliquer. Une gorge qui se dessèche, des frissons qui remontent dans le dos, des regards heureux, des visages souriants, … Tout le monde attend impatiemment l'arrivée de Jean-Louis quand tout à coup, les lumières encore allumés sur quelques notes de « Vaudou », il arrive d'un coin de la scène seul avec sa guitare. Grosse bouffée de chaleur, euphorie générale ! Il était tout vêtu de noir avec un ceinturon, pieds nus et souriant Cette sensation de proximité avec le chanteur, ce partage, cette impression de dialogue qu'il entretenait avec le public, ces regards et sourires réciproques en font un moment vraiment privilégié. Ces petits « flashback » qui ponctuaient le concert, au passage ce clin d'œil aux soirées passées au pied de l'Isle Jourdain, ces détails expliquant un peu l'origine de telle chanson, tout cet environnement qui fait la différence où Jean-Louis nous explique que ce « Tour sur lui-même » correspond en fait à une revisite de 30 ans de sa vie musicale, seul en scène.

Toute la première partie du concert tourne évidemment autour de «Téléphone», avec toute une jeunesse qui remonte d'un seul coup. Après avoir pris le «Métro, même si c'est trop», la «bombe humaine» entrecoupée de «crache ton venin» ne me laisse vraiment pas sans émotion, puis «oublie ça», «le jour s'est levé», «dure limite» et «au cœur de la nuit» prolongent ces souvenirs.
Pour renforcer cette ambiance, des grands rideaux noirs latéraux sur lesquels venaient se refléter des lumières tantôt violettes, tantôt vertes, …, des lumières chaudes jaillissant du sol et du plafond venant appuyer certains moments dans la chanson.
Avec l'humour dont il a ponctué toute la soirée, JL nous a présenté son partenaire de la soirée, une « pédale californienne » surnommée « Tom Cruise » qui lui permettait d'enregistrer des passages musicaux afin de donner plus de relief à ses morceaux (avec de la basse, des percussions, …). Il était seul sur scène et pourtant on aurait cru qu'il y avait du monde avec lui.

Il est vrai que ce choix de concert acoustique rendait ce spectacle encore plus bouleversant où toutes les émotions et sensations se côtoyaient de Téléphone à Idéal Standard. Avec une foule qui tantôt se déchaînait sur des morceaux rock d'anthologie et tantôt ne semblait plus faire "qu'une personne" suspendue à ses lèvres quand seuls quelques accords se mêlent à sa voix. Des frissons parcouraient cette foule captivée par cette performance !
Le temps semblait soudain suspendu et tout paraissait plus intense dans cet environnement inhabituel. Une autre dimension pour ce spectacle, plus tendre, plus proche, dans une majestueuse partie acoustique. Puis arrive « Juste une illusion » marquant son passage en solo. Les notes qui s'échappent des instruments se lient, se soutiennent, s'entrelacent et s'entrechoquent pour nous renvoyer des étincelles Puis les bras levés, tout le monde acclamait JL qui "donnait le meilleur de lui même" à travers des morceaux comme «ils cassent le monde», «le jour se lève encore», «les plages», «locataire», «plâtre & ciment», «temps à nouveau», «Idéal standard», «Alter Ego», où il parle de la vie avec une simplicité qui lui est propre, alternant sobriété et originalité. Tout comme dans «commun accord» où il nous livre une part de lui-même ou dans «parle-moi» abordant
le problème du manque de communication qui s'installe dans notre société contemporaine. Des chansons où chacun pouvait se reconnaître (…)
Un des moments forts de la soirée fût lorsqu'il a chanté la chanson de Barbara «Dis, quand reviendras-tu ?» dont il est très difficile de traduire la puissance de l'émotion qui planait dans la salle. Le concert terminé, JL est revenu sous les acclamations du public pour nous jouer «Ailleurs» et «New York avec toi».
Puis, remerciant de nouveau ses fans, il est revenu une 2° fois avec «On aime»
Son 3° rappel fût l'occasion de nous chanter «Sid'aventure»
Puis, remerciant à nouveau son public, il finit par revenir un peu précipitamment sur scène une cigarette à la bouche et les chaussons aux pieds. Chaussons qu'il a d'ailleurs laissés sous le piano pour repartir sur «Cendrillon». Ensuite, à la demande d'un petit garçon du 1° rang, il a joué « Quand Toulouse s'éteint » avec un petit clin d'œil à la place du capitole et au célèbre « putain » régional pour enfin véritablement achever ce concert sur «Voilà c'est fini».
On le reverra revenir au bout de 5 minutes juste pour récupérer ses chaussons et dire un dernier Adieu.

Honnêtement, il n'y a aucun mot pour décrire ce que j'ai ressenti durant ces trois heures de ce sublime concert que nous a délivré ce grand artiste. Tout au long du concert, il s'est éclaté sur scène, communiquant énormément avec son public, une grande simplicité et beaucoup de gentillesse transpirent de cet homme Tout le monde est reparti chez lui avec ces messages d'espoir, d'amour, de vie. Un son super et inhabituel, une perfection vocale et musicale. Une immense énergie dans chaque chanson. En bref, un guitariste hors pair super sympa nous donnant une grosse claque musicale dans une quête du mot juste.

Merci Jean-Louis, Merci à Muriel


 

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