Par Yves le 17/06/2011
Salut les locataires,
Le concert de Clermont-Ferrand était excellent.
Arrivé vers 15 h 30, je suis tout seul, là-bas, devant l'entrée des artistes du Zénith, à attendre.
16 h 45, le car arrive et comme ils sont à la bourre, ne s'arrête pas au portail, aïe, mais Richard, debout à l'avant car il a certainement très faim et veut descendre le premier, me fait une grimace, en passant, dont il a le secret.
Vers 17 h 00, Richard arrive en mangeant avec une assiette remplie de fruits. Je lui propose de dédicacer le pochette du tout premier 45 tours, Sémolina, ce qu'il accepte avec "Souvenirs, Souvenir", une pensée et un mot pour Daniel, qui n'est plus là. Je lui demande s'il peuvent jouer "Téléphomme", il me dit que c'est une bonne idée et qu'il va en parler à Jean-Louis, qui mange et qui va arriver.
10 mn plus tard, Jean-Louis arrive, je le trouve un peu pâle, il me dit qu'il n'est pas bien car il a une angine, on discute quelques minutes, il inscrit "VIVE LA VIE" sur Sémolina et "ETE" sur la pochette d'Hiver. Il me parle de Téléphomme mais me dit qu'il a du mal à ajouter des morceaux à la setlist, puis part aux balances.
20 h 30, le concert commence, mêmes morceaux que d'habitude, mais mieux qu'au Zénith pour tout le groupe, puis suite à une demande sur un papier trouvé dans le car, "Petite âme seule", super moment, on continue la setlist et tout à coup, miracle, Jean-Louis s'approche de Richard, lui donne sa guitare, s'assoie et commence à jour à la batterie, je reconnais "Regarde moi" de Crache ton venin, Richard enchaîne à la guitare, j'enregistre, personne ne chante, alors je chante, dommage pour le temps, il va beaucoup pleuvoir.
Je sens que Jean-Louis est mal, mais il se donne comme toujours à fond.
3ème rappel, Jean-Louis, seul, nous dit qu'il voit flou, on s'inquiète ! mais chante "Sur la route" suite à ma demande, puis "Voilà, c'est fini", 23 h 10, 2 h 40 de concert, tout le monde est très heureux !
Impossible de récupérer la setlist, les grands méchants nous mettent tout de suite à la porte.
23h30, tout le monde est dans le car, malgré sa fatigue, Jean-Louis s'arrête, discute, signe. Je lui souffle qu'un monsieur handicapé, dans son fauteuil, derrière tout le monde, souhaite lui parler. Tout de suite, Jean-Louis s'approche, prend du temps, trouve les mots pour que son regard s'illumine, un grand moment d'humanité.
Puis départ pour l'hôtel, demain c'est Chambéry et samedi La Suisse.
Puisse cette angine s'en aller très vite.
Yves de Lozère.
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