Céline,
le 8 avril 2003
7
avril, un froid de canard dehors, mais dans le Métropole
la température est idéale.
Une belle salle 3 étages sous terre (le bateau sous
la terre aurait été d'actu) et un public en
forme qui chante bien.
Le public qui arrive tard, l'entrée se fait tranquillement,
à 20 h il n'y a encore presque personne, mais à
l'heure H la salle semble enfin pleine.
Autre originalité des suisses, c'est leur façon
de faire les rappels : en secouant les mains et faisant des
"hummmmmmm", ambiance vaudou. Cela amuse beaucoup
Jean-Louis : "c'est vous qui inventez tout", et
qui d'ailleurs en profitera à un moment pour nous faire
faire des vocalises.
Au
niveau de la setlist, en + des morceaux habituels :
- "Vivant poème" à
la guitare sèche (pouvait pas me faire plus plaisir
sur ce coup là),
- "Océan" avec une descente
dans le public jusque vers le 10ème rang... le gars
à côté de moi me répètera
3 fois " alors ça c'est fort, vraiment fort
". Je suis bien contente de voir cette chanson dans la
setlist, elle représente assez bien pour moi l'ambiance
"originale" de Stockholm.
- "Ils cassent" à l'occasion
du pont de la bombe humaine
- le refrain de "Sid'aventure"
je ne sais plus au milieu de quelle chanson ("Ca"?
"Un autre monde"???)
- les reprises habituelles (Stones & co)
- il m'a semblé entendre quelques solos qui n'étaient
pas dans la première partie de la tournée.
Jean-Louis
parle beaucoup plus au public qu'à Annecy, des programmes
télés tristes dans les hôtels entre la
guerre et les films de cul (oups un gros mot:-) ), avant "milliers
millions milliards" il nous fait taire "chuuut,
il n'y a que toi et moi mon amour, ils vont nous entendre
dans la chambre à côté, chuuut".
Il fait aussi mine de chercher les cris du public derrière
la scène avec Richard et finalement se retourne "surpris"
de nous voir.
Il semble très décontracté, en forme,
les autres aussi (Richard même pas la peine de demander),
Pierre est beaucoup plus à l'aise qu'en novembre, il
ne regarde plus ses doigts et prends goût à jouer
du pipeau.
Tout le monde à l'air de se sentir bien ensemble et
le résultat est très réussi.
Après
le 3ème rappel et "Voilà c'est fini",
les lumières ne se rallument pas tout de suite, on
veux y croire, mais non. Ingrid et Laetitia me corrigeront
peut être, mais il me semble qu'on était à
2h45 de concert sur ce coup.
J'ai
bien cru que j'allait devoir monter sur la scène pour
avoir un médiator, mais finalement un technicien m'en
a jeté un après des supplications. C'est ma
basse qui va être contente :-)
En résumé, une magnifique soirée, obligée
d'y retourner bientôt.
Laetitia,
le 14 avril 2003.
Arrivées
à Lausanne pour déjeuner (dans une majestueuse
pizzeria) nous sommes allées tranquillement se promener
au bord du lac, entouré des montagnes enneigées.
Ce fut ensuite un petit tour dans le centre ville histoire
d'échanger des euros.
Nous avons eu l'occasion de croiser Marc, le fan suisse qui
était monté jouer avec Jean-Louis à la
fnac Genève. Il avait son sourire des meilleurs jours.
Dans la salle, le public est rentré calmement, le concert
a du commencer à l'heure il me semble (ponctuels les
suisses).
La salle avait à peu près la configuration de
l'Olympia en plus petit, mais faute de réservations,
l'étage ne sera pas ouvert au public.
Le concert ... avec ses problèmes de retour ... A un
moment, Jean-Louis croyait même qu'il avait un public
derrière lui ... mais très bon concert tout
de même !
Pendant "Océan" il ira faire
un tour tranquillement dans la fosse. On préfère
lorsqu'il s'y jette, mais là, les 10 ou 15 rangs qu’il
a traversés étaient aux anges.
Il reviendra avec une peluche à qui il donnera le prénom
de "E.T".
Comme l'a souligné Céline, les Suisses ont une
façon de faire les rappels à la façon
vaudou.
Cela créé une bonne ambiance, et on se prend
au jeu en imitant les autres ;-)
Jean-Louis aussi a vraiment apprécié et en a
redemandé ... un rien l'amuse ;-)))) mais faut dire
que l'ambiance était vraiment là !
Après
"Un autre monde", ils ont eu du mal à lâcher
leurs instruments et "Sid'aventure" est apparu pour
mon grand plaisir. |