Du lieu et du festival des nuits de fourvière : - Du lieu, arènes du théâtre romain de Fourvière, Jean-Louis dira d'ailleurs pendant le concert qu'il n'était pas venu depuis 1978, avec Téléphone ("vous n'étiez pas tous nés") . Dès le début des premières parties, toutes les places assises étaient occupées, théâtre presque plein. Sécurité renforcée (chasse aux appareils photos et bouchons bouteilles d'eau, interdit de s'asseoir dans les marches).
De l'impro, Jean-Louis inspiré, jouera pendant le concert "Là" à la place de "Sid'aventure"
Des duos Raphaël / Jean-Louis, sur "Sur la route" et "Vivant poème"et du public qui termine "sur la route"seul au chant. (lalalala)

25 titres joués, durée du concert : 2h10 environ
Début du concert : 22h40, fin 00h52

1-Les plages / 2-Au coeur de la nuit / 3-Entends-moi / 4-Le jour se lève encore /5-Alter ego / 6-Locataire /7-Le jour s'est levé / 8-Donne-moi une raison / 9-La bombe humaine / 10-Ils cassent le monde / 11-Là / 12-Cascade / 13-New-york avec toi / 14-Alta gracia / 15-Milliers millions milliards / 16-Argent trop cher / 17-Juste une illusion / 18-Temps à nouveau /19- Sur la route (duo Raphaël) /20- Vivant poème (duo Raphaël) /21-Commun accord / 22-Un autre monde / 23-Changer d'avis / 24-Ca c'est vraiment toi /25-Voilà c'est fini.



 

Par Romain le 18/07/2003 (et Isa)

Je vous livre le récit de mon petit frère (Romain) de 17 ans présent à Fourvière, au départ pour accompagner un pote à lui. J'ai été la première surprise de le savoir à un concert de Jean-Louis, comme quoi.....

1982, ma soeur Isabelle assiste à son premier concert : Téléphone.
2003, c'est à mon tour le tout premier concert auquel j'assiste.
Le point commun entre elle et moi, ce fut pour nous deux, le concert de (ou avec) Jean-Louis Aubert.
21 ans séparent nos deux "premières" et pourtant le chanteur de 48 ans a vraisemblablement conservé la même prestance auprès du public, auprès de son public.
(------> Oui oui, je confirme !!!!)

Une assistance qui l'a véritablement adopté ce samedi 12 juillet dans le cadre des Nuits de Fourvière à Lyon. J'en fut l'heureux témoin.
Après un début de soirée timidement amorcé dès 20h30 avec le jeune groupe lyonnais "Khaban" puis avec Blankass, le vrai show débutât aux alentours de 23h00. L'amphithéâtre romain enfin rempli, l'euphorie commença petit à petit à gagner le public au fil des chansons. Si les inconditionnels fans de Jean-Louis Aubert sautillaient déjà depuis un certain temps dans la fausse, nous ne tardâmes pas à en faire de même dans les gradins. La foule se levait au fur et à mesure qu'elle reconnaissait les chansons. Et aux flammes des briquets venant saluer les "slows" comme "Alter Ego", succédait la joie du public dansant sur les plus beaux tubes de Téléphone.......
(------>Je dirai les plus connus, pas forcément les plus beaux, mais il est un peu jeune !!!!)

Ce premier concert fut donc pour moi révélateur. En Jean-Louis Aubert s'incarne tout à fait l'image du chanteur moderne qui déchaîne les passions et transporte les foules dans "un autre monde". Un charisme épatant qui ravit l'assistance, un art de manier et d'enchanter la foule lorsqu'il nous fit répéter après lui les paroles des chansons. Et que dire de ce formidable déhanché qui fit littéralement fondre les demoiselles.
(----> !!!!!)

Bref, une joie d'exercer sa passion, un implacable bonheur de chanter que nous avons pu observer des gradins grâce à la "pastille" qui diffusait l'image du chanteur, sourire aux lèvres jusqu'à la fin... Cette prestation décapante m'aura finalement remis au goût du jour de formidables mélodies.
Un premier concert inoubliable, au sein d'un cadre magnifique. En sortant de l'enceinte, la lune illuminait toujours une nuit interminable. Et cette lune est si blonde......

Par Muriel le 13/07/2003

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Lyon et son magnifique théâtre antique. En première partie un groupe que j'ai raté, puis les Blankass. Les Blankass aussi c'est bien sur scène. Une panne sur la gratte du guitariste lead raccourciera leur show de 3 chansons...
A nouveau un très bon concert, bien péchu pour JLA et ses camarades de jeux. Un début ou l'on a cru à "Veille sur moi" (quelques notes), mais fausse alerte.
Les plages...
Un lancé de baguettes Richardien bien plus tôt et fourni que d'habitude, puisque dès "Les plages" les baguettes se mettent à voler, comme ca c'est clair !:-))
D'après les espions du premier rang ;-) après "la bombe humaine"+ "ils cassent" sur le "même si - si..." un mec du public hurle Sid'aventure, et du coup, sans doute par esprit de contradiction, JLA hésite, cherche, et fait... "Là". Et bien figurez vous qu'en acoustique et en surprise, ben je la trouve très bien cette chanson ! :-)) Faut dire qu'elle est beaucoup moins longue que dans les maintenant légendaires versions électriques des premières dates de la tournée ! :-)) Mais surtout, en acoustique, comme ça, tout seul avec sa 12 cordes, ben ça fait bien ressortir l'émotion du titre...
Au premier rappel, JLA annonce un ange et ami, et nous voilà donc parti pour "Sur la route" et "Vivant poème" avec Raphaël. A noter en fin de "Sur la route", l'ensemble du public qui assurera les tala tala talalala d'une très jolie façon.
Alors évidement, après on se dit qu'ils vont sortir de scène et qu'on va se faire piquer le deuxième rappel... et bien pas du tout, Raphaël sort seul et ils enchainent sur "Commun accord" et "Un autre monde", puis reviendront, parce qu'ils ont changé d'avis !! :-)) puis "Ca". Puis enfin le dernier rappel "Voilà c'est fini".
Tout le monde se fait jeter manu militari du site (ça déconne pas à Lyon que ce soit pour les photos ou l'évacuation à la fin), sans même avoir le temps d'admirer les superbes éclairages (éteins à l'arrivée) du site, pile le temps de se retrouver du coté de la sortie backstage pour voir passer tout droit un espace avec tout le groupe devant qui va au resto... Ca aurait été fait expres au niveau timing, que ca n'aura jamais aussi bien fonctionné ! :-)))

Par Ingrid le 16/07/2003

Le théâtre Romain où se déroulent les nuits de Fourvière est une des plus belles scènes que j'ai eu l'occasion de découvrir, un léger vent frais, des gradins de pierre immenses remplis en un rien de temps par la population locale, dont certains prudents avaient amener des coussins pour leur fesses.
De beaux jeux de lumières, il fallait voir le public pendant "un autre monde", bras en l'air, éclairage brillant !!!! Pas de photos de ce moment, des tee-shirts rouges faisaient la chasse aux appareils ! La version de "Sur la route" était très émouvante, quoique après réflexion sûrement jouée un peu vite par Jean-Louis, mais sur l'instant rien à redire !!!! Juste avant "Vivant poème" j'ai ri toute seule quand Jean-Louis a annoncé un deuxième titre [mon frère] et que la boucle de "commun accord" est partie, je ne sais pas pourquoi, j'imaginais Raphaël soulevant son tee-shirt comme JL le fait pendant le second couplé avec toutes les groupies de Raphaël qui hurlent ;-))) (ça va on peut bien rire !!!).

Sinon pour le bonus du soir "là", j'ai vu le visage de JL se crisper en un rien de temps quand juste devant moi alors qu'il terminait "ils cassent" et allait enchaîner à coup sûr "sid'aventure", un spectacteur, heureux, se mit à chanter à tue-tête "si si si sid'aventure tu nous laissais" puis en ajoutant "ouais ouais c'est ça, je la connais moi la chanson", je savais à ce moment que Jean-Louis était en train de chercher un autre titre, vexé (Ps : Hey M.Sid'aventure si tu pouvais venir à tous les concerts stp, ça m'arrangerait merci !!! ;-) Autre sujet de vexation : un rappel de "cendrillon" juste avant "voilà c'est fini" gueulé par la quasi intégralité du public ;-( [qui venait des gradins], à côté de moi un gars commençait déjà à faire la police (mais non il ne peut pas la faire celle là) moi y'a longtemps que j'ai arrêté de m'énerver sur "cendrillon". Dans le public, un gars avait inscrit sur sa feuille "Nantua c'est ici", JL se penchera à la fin pour lui faire un bisou. L'évacuation du public a été rapide, et quand je suis sortie pour partir vers notre hôtel, Raphaël sortait à pieds et a passé pas mal de temps avec les autographes. Les autres "VEDETTES" du jour étaient brillament absentes :-)

Photos Ingrid

 
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