Des circonstances : 2 jours avant, Marie Trintignant, la mère du fils de Richard Kolinka a été agressée par Bertrand Cantat, Richard est partie en Lituanie, tandis que Pierre, Toma, et Jean-Louis assurent un concert à 3, version acoustique. De nombreuses allusions seront faites au drame pendant le concert par Jean-Louis ému.
De l'endroit, le château des Adhémar, en haut de la ville, dont les jardins ont été aménagés en scène de concert.
Avec une exploitation des lieux complètes pour les jeux de lumière.
Du public, qui impressionne Jean-Louis en battant le rythme pendant "Alta Gracia" et "l'amour". Le concert est complet. (environ 2200 personnes selon l'organisateur). Dernier concert du festival voix et guitares.

Des musiciens : Jean-Louis qui joue des percus pendant "Commun accord", Pierre qui prend les maracas pendant "Cascade" pour remplacer Richard. De Pierre toujours qui lachera sa basse plusieurs fois pour jouer avec une gratte acoustique. De Toma qui alterne claviers et guitares.
De la setlist, complètement chamboulée, mais les morceaux ont tous déjà été joués au moins une fois pendant la tournée.
De la critique du Dauphiné Libéré du 31/07 : " le dernier spectacle du festival montilien "voix et guitares du monde", dont la vedette était Jean-Louis Aubert, a été donné hier soir au château des Adhémar sans le batteur du groupe qui a été remplacé par un ersatz électroacoustique. Richard Kolinka s'est en effet rendu de toute urgence en lituanie pour assister Roman, le fils qu'il a eu avec Marie Trintignant, et qui a été témoin du drame dont l'actrice française a été victime ces jours derniers".



19 titres joués, durée du concert : 1h50 environ
Début du concert : 21h15, fin 23h05 (environ).

Le jour se lève encore / La bombe humaine / Ils cassent le monde / Sid'aventure / Temps à nouveau / Commun accord / Alter ego / L'essentiel / Le jour s'est levé / New-york avec toi / Sur la route / Vivant poème / Cascade / Alta gracia / L'amour / Océan / rappel / Univers / Un autre monde / rappel / Voilà c'est fini


   

Par Lucie et Isa, le 18 août 2003

C'est l'histoire de deux copines qui se sont rencontrées sur la tournée, une passion en commun, le rire au rendez-vous, et l'amitié est née. Mais le fin du fin c'est qu'au pic des émotions nous étions trois, elle est pas là mais elle est avec nous. C'est notre histoire à toutes les trois, c'est Montélimar.

En ce jour béni des dieux, y'a concert ce soir. Isa rejoint sur la route Lucie et Audrey qui ont trouvé refuge au camping de la Ferme, LE lieu bien original de Montélimar. La joie de se retrouver, de papoter, de rigoler, et de se raconter les anecdotes passées de Six-Fours, Calais, Carcassonne, etc... Petit tour en ville prévu avant de gagner le château, lieu du concert de ce soir.

Dans la voiture, garée en vrac sur le trottoir pour attendre Audrey partie s'acheter des cigarettes, elles discutent. Tout à coup, Lucie voit un énorme machin gris raser la voiture et bafouille : « le, le bus ! ». Effectivement, c'est LE bus. Isa de reprendre UN PEU plus fort : « LE BUS !!!! Vite Audrey, LE BUS !!!! ». Audrey traverse la rue au pas de course (« vous avez vu les filles, j'ai couru vite, hein !! »). Elles démarrent telles Starsky et Hutch - non ça ne va pas elles sont trois ! Bref, elles suivent à la trace l'immense chose. Isa se plait à faire des écarts « juste pour que Kiki », le chauffeur, « nous voit dans son rétro. ». Euh, ajoutons quelques appels de phares. Elles sont, comment dire. : « enthousiastes »?. Oui on va dire ça. Mais Lucie de répéter : « Soyons dignes ». La voiture suit le bus un bon moment, avant d'arriver tout en haut de la cote où un gars de la police municipale est chargé de faire la circulation ou plutôt de laisser passer le bus et empêcher la voiture de suivre. C'est mal connaître Isabelle : le monsieur leur fait d'abord signe de s'arrêter puis, voyant l'air sans doute indigné et insistant d'Isa, il leur demande si elles sont avec le staff. Bien sûr, la réponse est évidente, Isa ne se laisse pas démonter et d'un signe affirmatif de la tête ouvre la route jusqu'au parking convoité. Lucie ne cesse de dire qu'elle a honte et Audrey ne peut que rire.

Tout ça pour quoi ? Le temps qu'Audrey décide Lucie (elle est un peu tétanisée, Lucie, elle n'en est pourtant pas à sa première rencontre avec eux, mais à chaque fois, elle éprouve un truc indescriptible qui la retient.) de descendre de la voiture pour dire bonjour à Jean-Louis et ses deux compères, ils sont déjà entrés dans l'enceinte du château, lieu du concert.Au moins, elles ne sont pas garées loin. Déjà trois personnes attendent, ça va être long. Ben oui, mais elles n'avaient pas prévu d'arriver si tôt, c'est à cause du bus.
De sympathiques messieurs réussissent à adoucir l'attente avec des nougats et surtout grâce à leur gentillesse. Les filles leur racontent un peu la vie de tournée : vive le camping à la ferme de Montélimar (ben oui, elles ne se paient pas toujours l'hôtel et puis c'est sympa aussi le camping, c'est vrai, elles ont un peu mal au dos. Non, en fait Lucie a bien dormi, c'est Audrey qui a mal au dos.) Elles passent le temps dans la file d'attente, et soudainement, Isa prise d'un je n'sais quoi, met Audrey en vente aux enchères. « Mesdames et Messieurs, attention regardez par ici. Vous avez devant vous un phénomène rarissime : Audrey. Oui Mesdames et Messieurs, devant vous Audrey et ses 64 concerts sur la tournée de Jean-Louis AUBERT depuis Octobre. Qui dit mieux ...... » Et les gens alentours se retournent curieusement vers Audrey, qui exhibe fièrement ses 64 places de concert...... Les organisateurs sont épatés et demandent des précisions : « Mais vous les connaissez ? Ils doivent vous reconnaître ? Vous avez des avantages ? Des prix sur les billets ? Vous allez les voir après ?. ». Les balances accompagnent cette petite discussion et le temps passe somme toute assez vite. C'est vrai, nos 3 drôles de dames n'ont pas retenu la set liste des balances, pourtant, elles ont chanté pour accompagner les artistes. Actualité oblige, sans Richard, les trois anges répètent pendant près de deux heures pour peaufiner le concert acoustique de ce soir, LA prestation unique de cette tournée.

Les gens arrivent petit à petit, ça elles ont vu tout le monde arriver, même la dame qui veut passer devant tout le monde parce qu'elle connaît le monsieur de l'entrée. Les portes s'ouvrent dans la bonne humeur et c'est presque en marchant qu'elles atteignent leur place préférée juste entre Pierre et Jean-Louis. Heureuse d'être là, Lucie termine le trajet qui la sépare de la scène par une petite course joyeuse et désarticulée. avant de s'apercevoir que Tom et Pierre sont encore sur la scène et les voient donc arriver ! Ils les gratifient d'un : « Salut ! ça va ?! » qui suffit à leur faire plaisir pour un bon bout de temps. Pas de batterie sur la scène et un vide immense. Les trois compagnes sont inquiètes pour le concert de ce soir mais éprouvent surtout une douleur, celle de savoir Richard malheureux. Cette soirée risque d'être bizarre et forte en émotions.

Jean-Louis apparaît ainsi que les larmes sur mes joues : " Le jour se lève encore ". Dur, très dur. Ce moment est d'une tristesse maladroite et en même temps c'est tellement intense que je le « savoure ». Il explique à la fin de cette chanson pourquoi Richard n'est pas là et raconte simplement, avec les mots justes ce qui s'est passé. No comment.
Début de concert irréel C'est vrai. Jean-Louis seul sur scène à la guitare qui entame "le jour se lève encore". PHENOMAL, MONUMENTAL, MERVEILLEUX. Dans ce décor en plein air, avec les murs en pierre du château comme toile de fond de scène, cheveux au vent, il dynamise le public à lui tout seul. Il faut le voir sauter tout en chantant et jouant.

Triste mais musicien avant tout, il nous dira que c'est Richard lui-même qui a tenu à ce que le concert ait lieu. Que ce soir chaque chanson aura sa signification. (C'est dingue comme les paroles de Jean-Louis sont si vraies tout le temps et partout, pour tout le monde). C'est dès la fin de la première chanson qu'il nous dira, en toute sincérité, le pourquoi de ce concert de ce soir. Nous livrera la tristesse de Richard et de son fils Roman pour Marie, qui est une amie, et même de Bertrand, lui aussi un ami très cher.

S'enchaînent alors les 3 titres habituellement acoustiques de la set liste : "La bombe humaine" / "Ils cassent le monde" / "Sid'aventure". Mais ce soir ces chansons ont une couleur particulière. Déjà habituellement remplies d'émotion, ce soir c'est vraiment triste. Les larmes coulent sur les joues. Jean-Louis est plus que jamais dans SA musique. "Sid'aventure". En temps normal, cette chanson m'arrache toujours un peu le coeur, entendre Jean-Louis dire (ou plutôt chanter) « Si d'aventure je vous quittais », ça me fout en l'air ! Mais là, lire une douleur supplémentaire sur son visage, c'est trop pour moi. Surtout ne pas regarder Isa qui, comme moi est TRES sensible, sinon il va y avoir une inondation !

"Temps à nouveau", "Commun accord": je vais sans doute me répéter dans ce CR, mais que c'est beau.

Mais nous nous devons d'être gaies, et "Temps à nouveau" revient nous donner la pêche. Le public s'enflamme enfin d'enthousiasme, ça fait plaisir à Jean-Louis, on est tous là pour s'éclater. "Commun accord", accompagnée de Tom et Pierre. Ca fait bizarre sans la batterie, mais c'est bô !!! La la la la lala la lalalalala ...

"Alter Ego", là (Jean-Louis l'a dit au début du concert), « les paroles des chansons prennent une dimension différente ». C'est un déchirement et l'émotion est sans doute à son comble. Ah non, j'allais oublier, après "L'essentiel", c'est "Le jour s'est levé", c'est plutôt à ce moment là que ça devient limite pour moi. "Le jour s'est levé" sans Richard, je vous laisse imaginer. Le VIDE. A travers le flou de mes yeux, je le vois quand même taper sur sa batterie, mais je ne l'entends pas.

Puis "New-York avec toi" / "Sur la route" / "Vivant poème" / "Cascade". Celle là, je ne pensais pas l'entendre ce soir. « Tu me rappelles[.] l'idée du bonheur ». C'est Pierre qui prend, à la fin seulement, le maracas de Richard et qui l'agite maladroitement face à son micro, en regardant ses pieds. Maladroitement parce qu'il se sent très certainement mal à l'aise et comme je le comprends ! "Cascade" sans Richy, qu'est-ce qu'il nous manque ...

Dès la fin d' « Alta Gracia » alors que Jean-Louis cherche ses accords pour le prochain titre, le public, commun accord ensemble et en coeur, continue les tut tut tutulut tutu tu. Moment magique et merveilleux qui fera briller l'étoile dans les yeux de Jean-Louis. Plus tard, encore une fois le public manifeste son amour pour Jean-Louis et sa musique en tapant des mains longuement en rythme. Ce qui lui fera dire : « on se croirait à la nouvelle Orléans, ce soir ... »

« L'amour » Jean-Louis, au milieu de la chanson, parle de Marie et Bertrand, deux anges qui se battent avec la mort. « Océan », « Univers » (pour le rappel), « Un autre monde », « Voilà c'est fini » (pour le deuxième rappel).

Que c'est beau un concert acoustique ! Si ce n'était pas dans ces conditions tragiques, j'en redemanderais. Quelle présence, quelle prestance époustouflée, ébahie, émue, je flotte entre la réalité et l'irréel, à ne pas en croire mes oreilles ni mes yeux. Jean-Louis est extraordinaire. Bien sûr, Tom et Pierre sont là, mais c'est LUI qui tient les âmes à bout de bras, seul dans son désert et pourtant avec nous tous. AVEC NOUS. C'est un peu ce que je retiens de cette soirée. Malheureux, mais heureux d'être là. Parce que c'est la musique qui soigne ses maux. Il l'a dit, et son regard est plein de reconnaissance pour ce public qui lui a manifesté un soutien sans nul autre pareil.

La musique s'arrête, on ne le voit plus et on se dit que c'est encore lui qui nous a le plus donné. C'est étrange ce sentiment presque coupable d'avoir reçu du bonheur en pleine figure dans de telles circonstances. C'était pas banal ce soir à Montélimar. On voulait de l'original, on l'a eu. On aurait préféré d'autres circonstances pour profiter à fond de ce fait tournée acoustique. Mais une chose est sûre, c'est que Jean-Louis est carrément une bête de scène. Pas dans le sens de la défonce physique, mais dans celui du savoir faire.
Il a porté la soirée à bout de bras, alternant une présence seule sur scène ou accompagné de Pierre et/ou Toma. Il a su nous donner du bonheur même en nous faisant partager sa tristesse, nous emporter dans son monde de musique. Y'a pas de doute, c'est un musicien de talent, c'est un vivant poète.

Voilà un compte-rendu à deux pas facile à écrire, que de mails en privé avant d'obtenir le jet final !!!

Elles ne feront pas ça tous les jours.. Isa et Lucie.


Par Ingrid le 18 août 2003

Début de semaine, nous apprenions tous avec stupeur et un peu de tristesse aussi le drame de Marie Trintignant qui touchait de si près notre Richard. A Six-Fours-Les Plages l'ambiance était plutôt triste, dans les coulisses il se murmurait déjà que le concert du mercredi serait en acoustique sans Richard qui se levait à 6 heures du matin le lendemain pour partir en Lituanie. Difficile de se réjouir d'un tel drame, et pourtant, un concert acoustique, à 3, pour ceux qui comme moi connaissaient très bien le concert électrique laissait envisager le meilleur.

Montélimar, 30 degrés, des marchands de nougats à chaque coin de rue, et un château en haut de la ville, c'est essouflée que j'arrive à l'entrée du château, un cadre assez idylique, concert complet depuis quelques temps mais l'office de tourisme a pris le soin de remettre en vente quelques dernières places, une jolie place, qui change des vieilles contremarques Billetel. Sur la scène l'estrade de la batterie a été montée, mais est désespéremment vide, le logo du "commun accord tour" s'affiche sur le mur du château, le décor est déjà magnifique alors qu'il fait encore jour). Pendant l'attente quelques gouttes de pluie nous arrosent (ah non ça ne va pas commencer ... quelqu'un pourrait arrêter la musique d'attente qui nous porte la poisse : "raindrops keep falling on my head" --> toute la pluie tombe sur moi).

21 heures passés l'organisateur y va de son petit speech, pas très enthousiaste. Ce soir c'est la clôture du festival, il remercie ses sponsors, la police municipale (qui sera sifflée pour l'occasion), et enfin annonce Jean-Louis, qui entre seul, guitare acoustique en main, pour "Le jour se lève encore", il envoit, la guitare sonne, dès les premières notes le public est déjà acquis à sa cause. Jean-Louis nous explique pourquoi ils jouent à 3 ce soir, ils ont préféré venir jouer ce soir plutôt que d'annuler le concert et se morfondre à l'hôtel, et Richard leur a demandé. Jean-Louis précise que Marie était l'une de leur amie, que Bertrand Cantat aussi. Ils vont donc improviser un concert acoustique, pas les pires nous dit Jean-Louis, il ajoute aussi que chaque chanson prend un sens différent quand on pense à ces évènements. La tension monte d'un cran !!! Pendant tout le show, je ne cesserai effectivement de repenser au sens "Trintignant" des textes de Jean-Louis, et il y avait de quoi faire, "l'amour", rien n'est trop beau pour l'amour "sid'aventure", tu nous quittais ... sid'aventure Marie tu partais, "le jour s'est levé", "voila c'est fini" etc. Autant je ne suis pas particulièrement touchée par le drame (touchée au sens personnel du terme), mais de ce concert ressort une émotion intense.

Toma alterne guitare et claviers, avec un très beau passage claviers pendant "Temps à nouveau", Pierre alterne basse et guitare, et Jean-Louis guitares acoustiques 6 et 12 cordes, et un passage remarqué aux minis percus pendant "Commun accord", héhé pas trop mal, mais il ne remplacera pas Richard !!!! ;-). Le plaisir aussi de redécouvrir tous ces morceaux en acoustique, souvenirs de la tournée "Fnac", avec des bonus que nous n'avions pas entendu lors de ces tournées : "un autre monde" ---> et oui il ne l'avait pas joué l'année dernière à la Fnac, cette version est fabuleuse, pour compenser l'absence de Richard, Toma, Jean-Louis et Pierre se déchaînent sur leurs guitares, très chouette !!!

"Cascade" que personne n'attendait vraiment aujourd'hui, et encore moins Pierre qui en oublie de se mettre au centre avec sa flûte et qui reste de son côté, à droite, Jean-Louis lui faisant des grands signes pour qu'il revienne au milieu. Largué Pierre ... :-)

Et tous ces petits moments, ces "on se souvient" qui feront de Montélimar pour moi un concert exceptionnel : Jean-Louis qui avoue que quand il se prend pour quelque chose, sa guitare le boude ... [NDR : ah bon il lui arrive d'avoir la grosse tête ? Un mythe est tombé]. Après "Alta Gracia", le public qui reprend les choeurs à la fin de la chanson, tut tut tut tut tut tut tut tut, face à un JL et à un Toma étonnés. Juste avant Jean-Louis y sera même allé de son couplet "anti-américain" : "ils nous les cassent un peu". Pendant "l'amour" après une apostrophe assez terrible de Jean-Louis pendant un pont "Se tuer par amour ... Marie, Bertrand ... pour des jolis choeurs ... non violence, non violence" ... la tension est montée de 2 crans. Le public est déchaîné, il s'imprègne du rythme de "l'amour" (qui pour ce soir va connaître son quart d'heure de gloire) en applaudissant un temps sur deux, Jean-Louis se demandera si ce n'est pas "La Nouvelle Orléans", il n'a jamais vu des gens swinguer autant, ça c'est sûr !!! Et ce Toma qui fait toujours pleins de bruits bizarres avec sa guitare et ses claviers. Tellement de souvenirs, un petit truc qui m'a fait marrer, Jean-Louis a réussi à nous refourguer "satisfaction", pendant "l'essentiel", et oui ... moi aussi j'ai eu du mal à y croire !!! J'ai même pensé qu'il devait avoir un contrat avec Mick Jagger pour nous la jouer à chaque fois, non car quand même réussir à la placer ce soir c'est fort, il faut vraiment être accro ou ne jamais vouloir changer sa setlist (mauvais langue ;-)

Evocation de Raphaël aussi, qui n'arrête pas de l'appeler en ce moment pour lui demander comment ça va, et "ces 2 beautés qui dansent avec la mort", la tension monte de 3 crans avant "Vivant poème".

Heureusement comme Jean-Louis l'avait un peu prédit au début, tout le monde s'égaye avec l'enchainement de "Univers" et "Un autre monde", très rythmées et parfaites pour détendre l'athmosphère. Fin du concert "Voilà c'est fini", très très court concert, j'en redemande. Décidemment personne sur cette tournée n'aura réussi à faire revenir Jean-Louis après "Voilà c'est fini", ni les Belges (soit disant les meilleurs hihi ;-), ni les Français (soit disant les plus fiers, haha) ... tu parles rien !!! On est mauvais c'est tout, quand je pense à la dernière du Cirque d'Hiver en 98 où Jean-Louis était revenu pour "Vivant poème" après "Voilà c'est fini".

Pour terminer, les points faibles de Montélimar, car sinon on va me dire que je manque d'objectivité blah blah ... : évidemment l'absence de Richard, un Pierre à la guitare qui manque de pratique et qui patine pendant "Univers", une basse beaucoup trop forte (again and again ;-), et une setlist qui aurait largement pu sortir des sentiers battus mais qui est restée trop sage bouh !!!! ;-) Je rajouterais aussi un public assez étonnant qui réagit très bien aux arrangements musicaux, mais qui juste avant "Voilà c'est fini" se met à gueuler : "Cendrillon", "Cendrillon" ... brrrkkkk.

Photos Ingrid, Marylou

 
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