1 - Temps à nouveau
2 - Le jour se lève encore (avec Marc)
3 - Argent trop cher
4 - La bombe humaine
5 - Univers
6 - Vivant poème
7 - L'essentiel
8 - Commun accord
9 - Voilà c'est fini

- Des balances, raccourcies, des délais très courts, peu de marge au niveau du temps. Un "Julia" et "Le taxi las" salués par le public (vu le retard les gens attendent devant l'entrée sur le côté, depuis un bon moment), ce qui ne manquera pas de faire rire Jean-Louis.
- Du couple infernal : entre la dame qui nous raconte sa vie, et le monsieur qui appelle Jean-Louis en plein milieu d'une chanson, pour qu'il regarde son appareil photo, on en aurait bien pris un pour taper sur l'autre ! :-)
- De Marc, qui demande à Jean-Louis ce qu'il répondrait à un jeune chanteur qui a un rêve, celui de chanter avec lui.... Après lui avoir demandé ce qu'il voulait chanter, Jean-Louis l'invitera à monter sur scène pour un trio sur "Le jour se lève encore". Deux voix, trois guitares, et le tout sonne très bien...
- de l'animateur : Pierre-Michel Meier, animateur très connu en Suisse (pour ses émissions sur Radio Lac et la production du festival "la fête de l'espoir". Jean-Louis précisera pendant le show que c'est une très belle personne, et lui dédiera même "l'Essentiel"
- du forum : la scène est toute en hauteur (1 mètre d'estrade au moins), le public, contrairement aux autres Fnac sera debout du début à la fin du show.
- Des dédicaces : Jean-Louis a à peine le temps de se lever et de dire au revoir à la fin du show, qu'à la place d'un semblant de rappel, des tas de stylos se tendent vers la scène... Jean-Louis s'y collera, sur le champ, avec sa gentillesse habituelle.






"Le jour se lève encore" en duo avec Marc (durée : 3'50)
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Si Marc, notre duetistte du jour est plus réservé pour raconter son histoire, Jane le fait pour lui.

"J'avais parlé à Marc de cette phrase de Jacques Brel qui disait en gros qu'il ne fallait pas trop prendre la vie au sérieux, que tout cela n'était qu'un jeu... et surtout qu'il fallait prendre des risques : "voir où on va tomber."

La phrase semblait bien coller à son dessein téméraire : "chanter en duo avec Aubert". C'est pourquoi, notre mordu et exalté personnage se mit en tête de lancer cette "maxime" au nez de Jean-Louis, ingénieux et poétique prétexte pour lui demander s'il pouvait le rejoindre sur scène. Ce qu'il fit. Et Jean-Louis Aubert acquiesca, touché par son courage et son audace... et peut-être aussi par une certaine authenticité un peu timide.

Il chantait, ils chantèrent et la magie opéra. Nous étions complices d'un rêve, vivants et un peu stupéfaits, contents pour lui et pour eux avec plein d'ailes qui nous poussaient dans le dos. Contents pour nous aussi de pouvoir goûter à tout ce soleil qui émanait de ces minutes-là. De pouvoir les regarder : Trois petits princes qui se foutent de l'amertume et qui crient la mort qui s'en va...

J'ai cru, il y a encore quelques jours, avoir vécu un rêve d'incandescence. Mais, tout bien réfléchi ce n'est pas le cas. Il y avait la peur dégueulasse de réaliser ces minutes qui filent entre leurs doigts, entre mes doigts, nos doigts, derrière chaque accord. Bercés par la douceur facile de ces putains d'émotions.

Mais, finalement, ce sont elles qui restent, en mémoire. Et surtout ces regards... Et la question qui se pose tout de suite après : "Qu'y a-t-il là-derrière ?" On en revient toujours au même...

... Je me souviens de ces mots. La simplicité de sourires et de regards partagés. Tout ça sous la douce couverture de chansons qui disent des choses si pures et si petites. Ces regards entre lui et Jean-Louis, entre eux et nous et... etc... pour se dire qu'il y a des sourires plein les bras à chaque seconde. Plein les bras."

 

Par Fabian le 22/04/2002

Il faut toujours faire la dernière date d'une tournée ! C'est avec cette idée et le secret espoir que cette date sera une fête de tous les diables que je décide (finalement) de "faire Genève"...
D'abord, j'aurais dû me rappeler que Genève, c'est pas la France, et donc qu'il faut avoir ses papiers d'identité, passer la douane, changer dans la monnaie locale (le lingot !), avoir l'accès international sur son portable... bref, tous ces petits détails qui vous rendent la vie plus facile.
Premier rendez-vous de la journée : les balances de la Fnac. Prévues à 13h, elles ont finalement commencé vers 15h (l'heure prévue pour le début du showcase !!!). La raison invoquée : Aubert est sur Genève pour une seule journée et il enchaîne les promos à la bourre. Visiblement fatigué, Aubert arrive alors que Tom se faisait les mains sur le piano avec quelques mélodies de Mc Cartney. Problème qui n'arrange rien, une des guitares déconne, et Virgin Suisse doit faire venir en urgence une Takamine de secours ;-)
Pendant cette petite dizaine de minutes d'attente, Aubert et Tom enchaînent une douce "Julia", Aubert se trompant évidemment dans la moitié des paroles ;-))), et "Le Taxi las". Le public qui attend, l'oreille tendue, applaudit de loin, ce qui ne manque pas de faire sourire JLA.
Le set commence alors que le journaliste suisse s'est déjà installé sur scène. La rencontre débute, mais la salle n'est pas pleine et le public n'a pas grand chose à dire. Le journaliste, un mec pourtant doué, n'arrive pas à faire décoller le truc. Tant et si bien que, profitant de blancs évidents, s'élève derrière moi la voix d'une hystérique venue avec ses gamins. Elle vit avec JLA et ses chansons, elle s'est marié avec ses chansons, séparé, dormi, lavé, brossé les dents, ravalé la façade de sa maison ;-)))) Bref, elle disjoncte complètement (tendance Bruel, mais à 40 berges ça devient grave). Et en plus elle me monte un peu dessus histoire de s'approcher encore plus de la scène. Du coup le journaliste me prendra pour son mari et me fera la gueule pendant tout le set ;-)))) Aubert, poli mais gêné, finira par couper au bout d'une dizaine de minutes de réfléxions de la folle en lançant "Temps à nouveau".
Ensuite un petit jeune demande à Aubert ce qu'il ferait pour un jeune musicien qui débute... est-ce qu'il accepterait par exemple de le laisser jouer avec lui ? JLA, ravi de la perche tendue, accepte. En plus le mec demande à jouer "Le jour se lève encore", et Aubert semble soulagé (qu'on lui sorte pas une connerie du genre "Cendrillon" ou "Stockholm" !). La vraie surprise, c'est que le mec s'en sort parfaitement à la guitare et à la voix. JLA n'interviendra presque pas !!!!
Ensuite un type parle de ses souvenirs de manifs en écoutant Téléphone et Aubert joue" Argent trop cher". La directeur de la Fnac fait savoir qu'il aimerait entendre "La bombe humaine" (chouette, c'est original comme choix !). Aubert s'éxécute (après tout, il a pu récupérer "Hunky Dory" de Bowie gratos dans le magasin !). Ensuite "Univers".
Plus incertain, Aubert disant que ce n'est pas facile à la 12 cordes, Tom et JLA enchaînent sur "Vivant Poème". Version très belle, épurée. Ensuite, j'ai beau demandé "Mother Little Helper" avec mes yeux de cocker, JLA me répond qu'on n'a plus le temps, que la Fnac vient de lui faire passer un petit mot marqué "10 minutes". Du coup, il dit, sûr de son bon mot, qu'il faut utiliser ce temps restant pour faire l'essentiel. Il termine donc le set par "L'essentiel" avec Tom au piano (version très faiblarde), puis "Commun Accord" et "Voilà c'est fini".
Près d'1h20 de set, et Aubert termine, appliqué, par une longue séance de dédicaces non prévue. La Fnac désormais fermée est presque vide.
Aubert, profitant du calme, devient plus proche, assez pinçant et familier, un JLA bien en forme, pas les yeux dans ses poches, enfin comme on l'aime quoi ! On reste ensuite à parler avec le journaliste suisse (ahhh ses interviews
avec Arno, Thiéfaine ou Higelin, quel régal !!!!!) et sa femme (que me laissera sur le c** en parlant de Robert Smith backstage !). Prochaine étape prévue : Aubert est annoncé le soir en guest pour les 25 ans d'une boîte : le MAD.

 

 
  Dernière mise à jour : 17/07/2002

Jean-Louis Aubert