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Par Muriel
JLA : la Vittel lui réussie bien : qui l’eut cru ! ;-)
Vittel, une ville assez... kitch, des curistes, un minuscule centre ville, un palais des congrès assez grand
Ouverture des portes assez tardive, vers les 19h45, une grande salle, toute assise avec des gros fauteuils oranges : au fond ça fait vraiment loin, même si en milieu de salle, un dénivellement permet aux sièges les plus éloignés de la scène d'être surélevés.
La scène est très haute, le micro de JLA est installé loin du bord...
La salle est plutôt calme dans l'attente, faut dire qu'elle se remplit doucement...
Et les lumières s'éteignent enfin (ouais ben on était à Vittel depuis 16h de l'aprem quand même !! c'est très très long !!:-)))
Et là le 2e rang, plein centre, on ne sait pourquoi se lève dès que les pieds de JLA apparaissent sur l'écran. Les premiers rangs suivent, puis toute la salle, 2 ou 3 personnes commencent une fosse, et du coup ça suit encore. La fosse se complète, et ne bougera plus jusqu'à la fin.
Vaudou et Métro laisse tout le monde debout, mais la salle, elle, se rassied ensuite...
Et là 1er bonus : "la chanson qui a donné son nom au groupe". Il nous sert une version de Telephomme excellente, même si raccourcie, qui est très judicieusement actualisée avec internet : on attend derrière son écran aujourd'hui, il utilise même des termes comme ftp :-)) C'est vraiment bien foutu son actualisation des paroles, ça sonne bien et juste. Bon comme je suis raleuse de nature ;-) je me suis dit que le truc bien ça aurait été : 1er couplet ancienne version avec le téléphone, 2e couplet internet aujourd'hui : la boucle était bouclée. Je suis sure que si il nous la ressort, il nous la complétera...
Un "et de 1" en message personnel, clôture la chanson sous l'ovation du public ;-))
Bon ce soir, il n'est pas bavard, La Bombe Humaine s'enchaîne très vite, puis Au coeur de la nuit (hurlée fausse par le mec derrière moi, j'ai failli pleurer ! :-)) et Dure Limite. De jolies versions, très bien accueillies par le public qui participe des mains, de la voix et de tout ce qu'il peut ! :-)
Quelques personnes tentent bien des "assis on voit rien", ignorés de tous, mais comme ils insistent, celà arrivera jusqu'aux oreilles de JLA : "ben qui c'est qui dit assis ??", il demandera de la lumière pour voir ce qui se passe clôturera par un "ah oui c'est le bazar" et repartira illico dans la suite de ce qu'il était entrain de dire, avec un "ouais je m'en fout de vos histoires, je continue mon truc" qui m'a bien fait rire :-)
Et là "une chanson de Téléphone, qui n'a pas été écrite par le groupe", j'en reste bouche bée : c'est pas vrai ??? Depuis le temps qu'il me répète qu'il l'a fera pas !!! J'attends quand même qu'il la commence avant d'y croire vraiment ! -))) Et si ! Après un "dont le refrain est pourri mais le couplet est bien", il nous entame un Ce soir est ce soir fort réussi. Bon pas de final, même si je pense que le public très dedans aurait pu nous faire un joli bordel à boucler :-))
Arrive Oublie ça qui remet tout le monde debout, même les crieurs de "assis" de tout à l'heure -) Le jour s'est levé et ses clap-clap, et il reprend la gratte pour "une que je n'ai jamais jouée" : vous n'avez pas de chance ce soir, hier j'ai fait que des tubes, ça vous dérange pas ?" Oh que non !! :-)) L'horizon tombe, maîtrisée elle aussi : c'est Disneyland ce soir !! :-)))
Juste une illusion, en très bonne version aussi, déchaîne les foules. Les plages ensuite : bon ben les plages quoi ;-))) Puis Locataire qui donne des popotins qui se trémoussent un peu partout dans cette grande salle :-)))
S'enchaîne Ils cassent (à ma grande surprise, avec les bonus qui tombaient, je pensais qu'il allait la zapper pour gagner un peu de temps sur l'horloge…) Que Nenni, "ce soir, ça restera dans les annales à défaut d'autre chose" dit-il (je parle peut-être le Aubert couramment, mais des fois je n'ai pas toutes les subtilités, comme pour toute langue étrangère ;-)))
Entends-moi me cueille ensuite ! Purée qu'elle est bien ! Faut qu'il la rebosse un tout petit peu et qu'il l'a ressorte celle-là, parce que vraiment, en premier jet, elle a déjà soulevée la salle !
La partie Le jour se lève encore – Dis quand reviendras-tu – CUA - alter ego – Parle moi est pleine de pêche et d'émotion. Purée il peut dire ce qu'il veut, mais quand il se met en danger sur un concert, ça lui donne une hargne, une fougue, une présence qui s'étale sur tous les autres titres !
Il sort ensuite, et reviens, pour un énergique Temps à nouveau qui déchaînera encore plus la foule déjà euphorique. Il ressort. Je mettrais ma main au feu que derrière il se fait remonter les bretelles "tu fais trop long, stop !!" mais il est aussi déchaîné que le public ;-)
Ailleurs, avec un petit môme, qui chantera la phrase "un monde ailleurs" avec un petit décalage avec JLA, ce qui touchera toute la salle et provoquera quelques rires. Par contre je ne pense pas que JLA l'ai entendu, et c'est dommage parce que c'était vraiment mignon :-)).
S'en suit un New-York hurlé par la salle et une nouvelle sortie de JLA.
Il revient pour le Voilà c'est fini, sur lequel, même moi je n'ose pas opposer de "NON", tellement il a donné ce soir.
Bon ben là c'est clair, c'est obligé : on l'attend à la sortie ;-)
Une quarantaine de personnes surveillent le chargement, et gênent les manoeuvres du bus :-)
JLA sort finalement et se prête avec patience aux flashs fournis et interminables (y'a un mec qui avait assuré son coup, en ayant 1 appareil dans chaque main, c'est vous dire :-)).
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