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Par Muriel
Un grand hall avec un Kiki et quelques tee-shirts, un bar avec des cafés, tout ce qu'on peut espérer.
La salle est plutôt jolie, toute assise, avec des fauteuils rouges, un grand balcon qui commence au niveau de la console.
A 20h et des brouettes (ils sont en retard aujourd'hui, d'au moins 5 minutes !!:-)), JLA entre en scène. Le Vaudou, Sensation puis Métro : un je ne sais quoi me fait penser que ça ne sera pas le concert du siècle, le boulot est fait, il parle un peu ce soir, mais JLA n'est pas dans une forme olympique. Je ne suis pas capable de dire pourquoi je sens, toujours, en début de concert, la tendance du jour, mais je me trompe rarement.
La Bombe Humaine avec son bout de Crache ton venin dedans, font chanter le public. Au coeur de la nuit, en version plutôt calme et dépouillée puis Dure Limite.
Y `a un truc spécial ce soir, soit dans le son, soit dans la puissance de voix de JLA, mais toujours est-il que la voix est plus forte que d'habitude pour mon plus grand plaisir. J'ai l'impression qu'il envoyait plus, peut-être le mix de ses ears… Bref je ne sais pas pourquoi, mais faut garder !:-))).
Oublie ça, malgré le « oubliez vos sièges » laissera tout la salle assise, et nous sommes 7 ou 8, debouts, à assumer notre soutien, dans la plus grande gêne !:-)) Pas de remarque cela dit, personne ne gueule «assis» derrière. On voit quelques personnes s'agiter sur leur siège, ils n'osent pas se lever, mais c'est pas l'envie qui manque. Dégonflés !!:-)) Ils auraient quand même pu se ridiculiser avec nous ! :-))). J'en suis presque à espérer qu'il ne lancera pas le «l'exercice non compris doit être recommencé», histoire de pouvoir me rasseoir et me fondre à nouveau dans la masse, mais non, aucune pitié, nous resterons dans les feux de la rampe un peu plus longtemps :-))
Le jour s'est levé, suivi d'un Je pars, qui a bien failli nous être soufflé par un énorme Cendrillon hurlé quand il parlait des gros mollets. Mais après une hésitation et un « j'ai bien entendu là, tu m'as détruit l'oreille », il reste au piano.
Les plages (le retour, ppfffuuutt ;-)) suivent Cendrillon, et un
Locataire sans conviction que je suis donc contrainte de suivre assise.
Puis un joli Vivant poème, lance la partie Barbara, enrichie
de quelques souvenirs du Précy.
La set-liste de base nous amène à Temps à nouveau et enfin à une levée de la salle, à la fin du premier couplet. Ouf ! Toute façon j'étais debout moi, font chier maintenant !! :-))
Avec le mal qu'on avait eu à les lever, j'espère naïvement échapper à On aime, et ben que nenni ! Il fait se rasseoir tout le monde et ressort ! :-)))
Ailleurs et New-York précédent un joli rappel fait par la salle.
Il revient sur scène tout près à nous lancer l'incontournable Voilà c'est fini, quand une autre grosse voix braille Cascade, ce qui personnellement me convenait très bien :-) JLA s'exécutera donc, avec une salle très au point dans les talalala-lalala-lalala. JLA trouvant tout ça joli, se mettra à enregistrer ses boucles, pour en faire un final. Très joli final cela dit, Max aux lights pige avec un peu de retard sur moi ;-) mais finira pas lancer les écrans de fin….
Bon un vrai rappel ce soir, pas la peine d'espérer, la salle se vide doucement.
Après une pause clope, et le départ de mon hôtesse pour un petit coucou backstage, retour dans la salle restée ouverte et je me pause dans le dernier fauteuil, au fond près de la porte. Je suis le démontage pendant un gros quart d'heure sans que personne n'y trouve à redire, puis Viviane passe sur scène et un mec vient me demander de sortir 50 secondes plus tard ;-)
Record de vitesse battu !!:-)))
Retour au bar, toujours ouvert pour un nouveau café, puis comme il ne fait pas froid, direction la sortie backstage. Le chargement est déjà fini, ils ont étés rapides ce soir. Une trentaine de personnes à l'accent Belge discutent en attendant, un mec chantonne Un autre monde… Dans l'attente, quelques personnes lâchent prise, et à la sortie de JLA il devait rester tout juste une quinzaine de personnes.
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