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Par Muriel
Arrivée aux abords de la salle vers les 15h30… C’est bizarre, L’omnibus j’y suis déjà venu, pour Louis, mais je n’en ai absolument aucun souvenir, même la salle ne me dira rien, le soir…. Je profite un peu du soleil… Il faut reprendre la voiture pour aller à l’hôtel et j’en peux plus de la voiture !! Donc je traîne. Des connaissances nous rejoignent petit à petit. On discute, on observe la sécu qui met en place une protection anti-emeute pour l’arrivée de la voiture de l’idole… ça tourne au ridicule leur truc. J’ai failli partir 15 fois, mais à chaque fois, les mecs ouvraient leur porte-barrière, nous laissant supposer qu’il arrivait. On a compris plus tard, ils s’entraînaient !! Ils s’entraînaient pour voir comment entrouvrir leur 2 barrières pour laisser entrer la voiture. Ils se sont tellement bien entraînés toute l’après-midi, que c’est Viviane, 10 minutes avant la véritable arrivée, qui a été obligée de leur expliquer comment ouvrir les battants, pour pouvoir les refermer ensuite ! Incroyable, dans un film, on ne trouverait pas ça crédible tellement c’était hallucinant….
L’idole arrivera finalement à 18h20, signera quelques autographes à travers les grilles, dira qu’il ne jouera rien de rigolo ce soir, m’opposera un NON toujours aussi catégorique pour Chaque pas, et semble d’aussi mauvaise humeur qu’hier. Bon on va pas s’inquiéter, parce que d’expérience, 2 concerts moyens de suite, ça n’existe pas avec JLA, quand ça se passe pas bien, il se venge toujours un peu le lendemain.
Passage rapide à l’hôtel avant détour pour une crêperie dans la vieille ville, avec le seul camarade qui a préféré aller manger plutôt que de se coller à la porte de la salle pour choper le 1er rang. Retour sur les lieux à 20h20, on va direct à la porte et on entre. On arrive sur des gradins très en pente, un escalier de chaque coté descendent sur une fosse, assez conséquente, toute plate et sans sièges, elle par contre. On se calle sur les escaliers, c’est encore là le mieux. Un monsieur passe de temps en temps pour nous dire de ne pas stationner dans l’escalier, mais de nous décaler sur l’espèce de palier à un pas sur notre droite, mais les gens assis là, nous renvoient dans l’escalier :-).
L’écran s’allume, on entend les premières notes du vaudou, pendant que le monsieur juste derrière nous dit à sa femme qu’il ne sait pas si il va rentrer par la scène ou par le fond de la salle… 3 minutes plus tard il lui expliquera qu’en fait, avec la pédale JLA enregistre la guitare, puis ensuite fait autre chose etc… Je n’ai pas bien compris si sa femme était parfaitement idiote ou si il était bavard, toujours est-il qu’il jugeait utile de fournir de nombreuses explications sur tout ce qui se passait. Heureusement il s’est un peu calmé ensuite.
Un chouette Idéal standard et sa fin reggae me fait pressentir que ce soir, ça va être un bon concert. Métro et la BH, avec un gros bout d’Un peu de ton amour en lieu et place du bout de Crache ton venin. Il nous l’a faite presque entière quel bonheur ! D’autant qu’il force à la voix ! Sa voix est rageuse et le restera jusqu’à Dure Limite. Je ne sais pas ce qui le contrarie, mais j’adore quand il évacue par la voix ! Suite à son « j’aime bien l’album Au cœur de la nuit, qu’est-ce que je vais vous jouer » un très inspiré garçon hurlera «Ordinaire », JLA répond « ah ouais c’est une bonne idée Ordinaire », tu m’étonnes ! ;-) La voix toujours rageuse, la version est un loucoum pour moi :-) Puis la set-liste reprend son cours avec Au cœur de la nuit, Dure limite puis Oublie ça qui ne fera pas se lever les gradins à mon grand désespoir… Le jour s’est levé avec une double ration de clap-clap demandée par JLA par un « à vous ».
Puis, réarmé de sa gratte, une hésitation : des titres fusent, des gens gueulent Le chat. « Le taxis là je l’ai jamais joué encore sur cette tournée je sais pas ce que ça donne » Personnellement, je ne suis pas inquiète, t’as quand même ouvert toute la tournée Stockholm avec Le Taxi las en acoustique et en te baladant dans la salle, en plus, dans les cirques :-))) Vas-y lance toi !. La version est très réussie.
Suit une nouvelle hésitation, souligné par un « Oh putain je suis largué », du coup il parle un peu :
« on est à Saint-Malo là ! vous êtes des malouins ? »
« et des malouines » lui répond une nana.
« Oh des Malouines, c’est mignon ! »… « C’est un saint Malo ? vous avez vu sa tête ?» et il part sur « A la Réunion, y’a un saint qui s’occupe de tous les trucs de sorts « envoûtement des gonzesses etc… », c’est un gladiateur romain, St Expedi….
Il reprend le cours de sa liste, Les plages, Locataire puis Je t’ai dans la peau qui ensuite lancera un nouveau stand up, avec échange avec le public. Je vous le fait en résumé rapide ;-)
Parti de Piaf, le film la môme, tout ce qu’elle s’enfilait "pour que mon corps ferme sa gueule"... "heureusement que j’ai pas fait la même chose sinon je serais tout rikiki"…
" T’es pas bien grand non plus… "
"Comme Sarko qui nous pique notre gonzesse"… "Putain c’est vrai que je suis pas bien grand "
"oui mais t’es le meilleur"
"Oui mais je suis petit"
Et là, le clou du spectacle, on entend une petite voix qui répond « moi aussi je suis petite », une petite fille dans la salle (que je n’ai pas vu, mais qui au son de la voix ne devait pas avoir plus de 4 ans), a jugé indispensable de consoler JLA en lui assurant qu’il n’était pas tout seul, et que de toute façon ça n’était pas grave. C’était vraiment trop mignon, et très touchant. Par contre je ne suis pas certaine que JLA ai entendu…
Nous arrivons au salvateur Le jour se lève encore suivi de son émouvant Dis quand reviendras-tu. Et JLA enchaîne avec Voyager en soi-même, au point à la gratte et au point avec les paroles, bref très réussi. Il expliquera ensuite qu’il a joué cette chanson, parce qu’elle avait été écrite non loin d’ici, dans un campingcar Avis, car il avait trouvé un petit coin, sans petites maisons blanches, ou il s’installait parfois pour observer, faire un feu et pisser dehors… (j’ai une capacité à mémoriser toutes les conneries qu’il dit, qui parfois me fait peur ! :-))
Après avoir précisé qu’il ne comprenait pas pourquoi il donnait tous ses détails, il enchaîne sur Comme un accord, dont l’enregistrement des chœurs de la salle foirera et qu’il nous fera donc refaire. Alter ego puis direct Temps à nouveau annonce sa sortie de scène.
Il revient au piano pour Jealous Guy puis On aime.
Au retour, il part sur Route 66 dans laquelle s’enchaîne Hygiaphone : le tout très réussi. Une nouvelle déclaration d’amour à sa guitare qui « est géniale » précède Ailleurs et New York avec toi. En sortant, une petite halte aux percus pour se joindre aux applaudissements. Puis il revient pour Voilà c’est fini que je propose de renommer « pour qui sonne le glas » ! ;-))
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