Par FREDERIC le 06/07/2011

Il est 19h00 et nous voilà arrivés au sein de la Halle, comme d'habitude, agréablement surpris de voir des personnes de tout âge pour venir assister au concert.
Bien placés, nous sommes situés vers le dixième rang au sein de la fosse.

Le concert dans son ensemble était très bon !!!

L'entrée en matière par "Maintenant je reviens" avec une petite animation scénique style ombre chinois, dévalant une colline ... pas mal du tout.
Dès les premières notes, des frissons m'envahissent ...
Suivi de "Demain sera parfait", "C'est con mais bon", "Regarde-moi", titres accueillis timidement.
La partie des 3 musicos (Trombone, Trompette & Cornet, Saxo) est très bien adaptée pour ces titres; je vous l'accorde, cela n'a pas été le cas pour tous les morceaux sur lesquels ils ont participé, mais dans l'ensemble très bonne prestation de leur part.
Petite mention spéciale pour Julien Chirol au trombone que j'ai trouvé excellent.

Bref ...

A cemoment là, nous sommes plus dans l'observation, avec une ambiance tranquille qui va vite se dissiper lors de "Alter ego", "Ailleurs".

Sur "Les plages" ça y est Jean-Louis emmanche sa bête chromée et là on sait tous que ça va envoyer du lourd.
Pas manqué, dès les premières notes de "Argent trop cher", la jump attitude nous gagne ... c'est con de sautiller comme cela mais bon ... ;-)

Petit break: retour à une ambiance plus calme sur "Demain là-bas, peut-être" ... dommage on était chaud comme la braise !!!!

Un petit clin d'oeil politico- humoristique (sympathique) lors de la présentation d'une pseudo choré (celle des pingouins ??) pour "Les lépidoptères".
JLA: "Quand je ferai signe du pouce sur la droite vous irez à gauche ... cela donnera peut-être des idées à certain lors des prochaines élections".
Où nous étions placés, 3-4 rangs se sont bien prêtés au jeu mais dans l'ensemble difficile de faire bouger tout le monde.

Suivi d'une très bonne version de "Locataire".

Un piano droit fait son apparition sur la scène pour l'interprétation de "Loin l'un de l'autre" & "Le jour s'est levé".
Bel accompagnement de Thomas sur ce morceau, mais on a pu voir Jean-Louis faire remarquer à celui-ci d'attaquer plus piano ses entrées par des hochements de tête bien compréhensibles.

Ensuite "Marcelle", "Juste une illusion" et "Temps à nouveau" ont rebooster toute la Halle.

1er rappel: JL enchaîne sur "La bombe humaine" chantée uniquement par le public. Entre parenthèse cela m'a valu une belle extinction de voix pour le lendemain.

"Puisses-tu" interprétée sans instrument et accessoires pour JL ... juste avec une gestuelle grâcieuse, en toute simplicité et efficace pour partager le fond de cette chanson sublime, suivi de "Ca" toujours aussi efficace.

2ème rappel: Sur la fin de "Un autre monde" JL et ses musiciens partent dans une impro qui part un peu en cours de récré. (On ne sait pas très bien comment cela va finir ????) Au final, cela reste drôle ...
Richard voulant s'essayer sur l'autre batterie en cherchant désespérement quelque chose qui ne trouvera jamais(problème de matos ????? En même temps, ça ne devait pas être des baguettes vu le nombre incalculable qui l'a pu balancer). Au final, il lâchera l'affaire pour poursuivre avec quelques pas de danses.
Seul le duo JL & Thomas est super agréable à contempler, chacun répondant l'un à l'autre guitare à la main sur l'accord principal du titre.

Puis ... vlan, JL enchâine sur un énergique "NY avec toi" et c'est reparti pour la jump attitude !!!!!

3ème rappel: "Cendrillon" ... même si il avoue ne pas connaître complètement les paroles (on a du mal à le croire), nous avons eu le droit à un beau plantage comme même. Comme il a dit : "Je vous avez prévenu ..."

Pour finir comme à son habitude sur "Voilà, c'est fini"; je repars avec ma princesse pour 1 heure de route avec plein de belles images en tête, en attendant que cette tournée soit finie, afin de pouvoir acquérir le DVD (fan oblige) qui sortira et permettra de se remémorer tous ces bon moments.

Par FABIAN le 29/06/2011

Tous les 3-4 ans, j’ai mon petit rituel : être appelé pour aller au concert d’Aubert, refuser, céder après relance en me disant que je dégommerai ensuite du Aubert dans un CR sur le thème de la gnangnan-tisation du petit bonhomme en mousse, de la soupe populaire servie à des fans et du « c’était mieux avant », avant 1995 pour être précis.

Lyon, 22 juin 2011. Direction La Halle Tony Garnier, un lieu propre à regrouper le bétail en tout genre depuis sa création.
Pour noter les chansons qui seront chantées, on fait un copier-coller des précédentes setlists. Une astuce apparemment utilisée par Aubert lui-même, à croire que la setlist est gravée dans sa guitare. Mais j’y reviendrai.

Le groupe déboule sur scène. Première mauvaise nouvelle : le nombre de gars. Aubert a recruté le Grand Orchestre du Splendid, c’est pas possible ! 3 cuivres, 2 batteurs, 2 guitares, ouaouh… le bal populaire peut commencer.

- Maintenant je reviens
- Demain sera parfait
- C'est bon mais c’est con
- Regarde-moi

Ca y est, je m’ennuie déjà à mourir. Le seul truc marrant, c’est la tenue de Richard en petit gilet-cravatte et son jeu théâtral tout en… retenue ?
Richard brasse de l’air, j’adore !

- Alter ego
- Ailleurs
- Les plages

C’est marrant comment il arrive à rendre ennuyeuses d’anciennes chansons également !

Petite piqure d’adrénaline :

- Argent Trop Cher
- Ceux qui passent

Les 2 titres sont enchaînés sans rien de spontané. Tout est travaillé et sent le travaillé.

- Demain là-bas peut-être
- Les Lépidoptères

Bon, bah là on touche le fond. D’abord parce qu’on s’endort, ensuite parce qu’Aubert nous incite à une chorégraphie de pingouins qui tombe à plat.

- Locataire

Premier bon point de la soirée ! « Locataire » roule et tourne très bien. Pas du tout inventif pour ceux qui ont vu d’autres tournées, mais très correct !

- Loin l'un de l'autre

2ème bon point, ce titre sorti de nulle-part ; malgré un Aubert au piano (Aubert au piano, c’est comme Obispo à la guitare électrique, c’est risible),le refrain fait son petit effet !

- Le jour s'est levé
- Marcelle

« Le Jour S’est Levé » ne fonctionne toujours pas en live : Aubert la rend plate, comme sur la tournée précédente, c’est une vraie déception.

- Juste une Illusion
- Temps à Nouveau

C’est marrant de voir une salle qui ne connaît pas « Juste Une Illusion » ! Le 1er titre d’Aubert en solo ne lève personne, alors que le titre est bien joué !

1er rappel, Aubert enchaîne à la guitare pour « La Bombe Humaine » en copier-coller des versions exécutées depuis 10 ans (genre un peu plus agressive)

- La Bombe Humaine
- Puisses-tu
- Ça (c’est vraiment toi)

Nouveau single : « Puisses-tu ». Je l’attends cette version, car c’est à mon goût le seul titre à sauver de l’album. Super déception, la mayonnaise ne prend pas du tout ! Enfin un « Ca » sans originalité qu’on croirait joué par le groupe des Enfoirés pour TF1.

2ème rappel. Le technicien prépare le piano, ça craint ! Aubert continue ses prestations hasardeuses au piano, en amateur, la tête plongée sur le clavier. Il ennuie tout le monde à ce moment, il me semble.

- On aime
- Un Autre Monde

Totalement incroyable, même l’interprétation d’ « Un Autre Monde » est ratée et sans saveur ! Aubert finit debout derrière Richard, se baissant pour l’embrasser. Il ne termine pas vraiment la chanson, du coup il improvise un peu, sur un truc inaudible, repris par les cuivres. Richard improvise quelques pas dansés. L’impro dure, dure, et après 3-4 minutes, Aubert lance « New-York avec Toi » alors que les musiciens sont tous hors de portée de leurs instruments ! Plutôt marrante cette petite blague, d’autant qu’on retrouve le Aubert spontané qu’on croyait disparu !

- New-York Avec Toi

Courte et hyper efficace. Ouf, on se rassure enfin !

- Cendrillon
- Voilà C’est Fini


3ème rappel pour un concert de 2h50 ( !) avec un « Cendrillon » totalement inutile et sacrifiée sur un rythme mollasson ; enfin « Voilà c’est fini » sobre.


Concert terminé et sentiments mitigés : Richard s’en sort haut la main ; c’est le premier batteur qui joue à la fois avec fidélité et ironie ! Thomas également : de loin le meilleur son de la soirée. Aubert, lui, navigue entre le pire et le bon. Totalement prévisible, paramétré, il assure le concert les ¾ du temps. Il rassure sur quelques rares chansons, mais pas assez.
Enfin le pire : les tournées d’Aubert ne sont plus faites pour des fans. Car quel fan jubilerait à voir à peine 1 titre changé par soir, les mêmes mots de transition entre les chansons, les mêmes mimiques, les mêmes anecdotes… ?

Les concerts sont désormais assurés pour les acheteurs de CD, il faut s’y faire.